Le centre rouge
Alice Springs et le Parc du Désert |
|
 |
Le Parc du Désert
Pour nous familiariser à la faune et à la flore du Centre Rouge, nous visitons le parc du désert (Desert Park). |

Fleurs du désert caractéristiques du Centre Rouge. |
 |
Le Parc du Désert a une vocation éducative et présente plantes et animaux des trois principaux environnements existant en Australie centrale :
- l’habitat des rivières du désert,
- l’habitat du pays des sables
- et l’habitat des pays boisés (le bush).
4 heures ne sont pas de trop pour visiter le parc (il s’étend sur 1300 ha), s’arrêter aux installations pédagogiques, parcourir quelques sentiers de découverte ou assister à des présentations et projection de film. |
 |
Il est fréquent de rencontrer des termitières dans le Centre Rouge.
Dans le nord du territoire, certaines termitières peuvent atteindre 4 mètres de haut. |
Le long des sentiers pédestres, des volières présentent les oiseaux correspondants à un écosystème. |

Les perroquets « princesse » (Princess Parrot), aux couleurs pastel et à longue queue, assez rares, sont typiques du centre de l’Australie. |

Les perruches (Budgerigar), les plus populaires des oiseaux en cage, se voient ici assez souvent dans les parcs, dans les villes, dans la nature… et partout en Australie, à l’exception de la bande côtière. Elles sont toujours par deux. |
 |
Le héron à tête blanche (White-faced Heron), de couleur gris pâle, se rencontre partout en Australie dès qu’il y a un point d’eau. Il niche dans les arbres. On peut le voir perché sur les barrières ou les poteaux. |
Il est possible de pénétrer dans certaines volières et c’est alors un vrai bonheur d’être au milieu des chants et des cris d’oiseaux. |
 |
 |
|
Une des grandes «attractions» du parc est la «maison nocturne» (nocturnal house) qui présente les animaux nocturnes que l’on a donc peu de chance de rencontrer lors de nos déplacements (reptiles ou mammifères). |
Moloch épineux ou «diable du désert» : petit lézard inoffensif pour l’homme. Il paraît complètement immobile, mais il est en train de déguster des fourmis qu’il capture à toute vitesse avec sa langue. |
La station de télégraphe
La nécessité d’un relais de télégraphe (bâti en 1871), à mi-chemin entre Darwin et Adélaïde, a conduit à une implantation blanche dans cette région. Le site favorable a été choisi en fonction de la proximité d’un point d’eau (déjà connu des Aborigènes). Comme la femme de l’intendant s’appelait Alice, on a baptisé l’endroit «la source d’Alice» et c’est devenu le nom de la ville. Celle-ci ne s’est véritablement étendue que depuis le développement touristique dans les années 1970. |
|
 |
Chariot et écorce d’arbre datant du début de l’implantation blanche. |
Frontier Camel Farm

Certaines fermes du centre rouge sont spécialisées dans l'élevage des chameaux. |
Un peu de détente avec une ballade à dos de chameau, dans le lit de la rivière asséchée (Todd River) .
Le retour se fait au coucher de soleil. |

Départ de la caravane. |

Retour une heure après. |
 |
 |
Pendant que les jeunes sont ballotés du haut de leur dromadaire (ballade déconseillée si problème de dos), j'admire -encore et toujours- les écorces d'arbres en bordure du lit de la rivière, avec une lumière rasante. |
|