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Express'Oz

L'Australie en quelques mots

Notre voyage (août 2004):
Généralités
1-Perth et le sud-ouest
2-Kangaroo Island
3-Le centre rouge
4-Cairns et la Barrière de Corail
5-Sydney et environs

Visite par thème :
Animaux d'Australie
Galerie photo

 


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Photos et récits de nos voyages
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Récit général de notre voyage en Australie

Cette page traite de généralités sur notre voyage : préparatifs, circuit, hébergement, transport, équipement photo, les difficultés rencontrées et nos impressions personnelles. Si ces considérations ne vous concernent pas, passez directement aux autres pages avec photos.


Les membres du voyage

Chantal est l’initiatrice et l’organisatrice de ce voyage familial . Elle a voyagé plus de vingt ans dans différentes parties du monde aux côtés de Jean-Philippe (aujourd’hui disparu). Les voyages sont pour elle l’occasion de pratiquer la photographie qu’elle affectionne en amateur.

Gwladys a fêté ses 18 ans à Sydney. Son anniversaire a d’ailleurs été le prétexte pour ce voyage exceptionnel. Elle a été une bonne co-pilote pour indiquer le chemin et s’est révélée très efficace dans la recherche d’hébergements et de bons plans. Cyprien, 15 ans mais déjà photographe en herbe, est excellent pour repérer les lieux et comprendre les modes d’emploi dès qu’on se pose quelque part. Son assistance technique, en particulier lors de la location du camping-car, fut très appréciée.

Préparation au voyage

Je tiens à parler de l’étape de préparation du voyage suite à certaines remarques qu’on m’a faites. Il faut bien avoir conscience qu’un tel voyage se prépare. Personnellement je trouve que cette période de préparation permet d’avoir déjà la tête en voyage quelques mois avant et ne gâche rien au plaisir de découvrir les lieux qu’on a planifiés de visiter (une fois sur place, ce serait plutôt un effet de « récompense » qui domine). De la même manière, la confection d’un album photo ou la mise en ligne sur internet « prolongent » le voyage.

Préparer son propre voyage est un état d’esprit. On l’a ou on ne l’a pas.

A moins d’avoir une connaissance préalable suffisante, visiter l’Australie en individuel nécessite, plusieurs mois avant le départ, de prendre connaissance de ses curiosités et surtout de les localiser sur une carte. Ayant emprunté un livre sur les sites géologiques australiens, j’avais envie de « tout » voir, mais il faut bien faire des choix, en fonction du temps et du budget disponibles. Les catalogues des tours-opérateurs sont bien utiles pour se faire une idée générale. L’étude de différents guides touristiques permet d’établir un planning assez précis, et surtout de varier le type de visite en tenant compte des intérêts de chacun : pour éviter la lassitude, alterner visite de musées ou de site géologique, randonnées, découverte de sites naturels ou de la faune… J’ai aussi discuté avec des personnes y étant allées. Rencontrer des professionnels au salon du tourisme m’a permis de finaliser mon projet déjà bien réfléchi.


Avion de la compagnie Qantas

Billets d’avion

Les billets d’avion ont été achetés début avril (pour un voyage fin juillet) : billets internationaux et billets nationaux. J’ai choisi la compagnie Quantas car si ses billets internationaux ne sont pas les plus compétitifs, cela permet d’avoir des billets nationaux à un prix intéressant. A l’époque de notre voyage, il était fortement conseillé d’acheter les billets intérieurs AVANT le départ. Les dates pouvaient être modifiées une fois sur place, mais nous n’avons pas eu à le faire.

J’ai réglé les billets d’avion avec une carte de crédit incluant une bonne assurance (annulation de voyage, frais médicaux ou de rapatriement, location de voiture …).

Côté budget, il est certain que les billets d'avion (international et national) sont la plus grosse dépense. Le reste (hébergement, transport routier, nourriture) ne coûte pas plus cher que dans un autre pays.


Enseigne de Backpackers

Hébergement

Pour l’hébergement, nous avons choisi la formule économique des Backpackers : soit de la chaîne YHA (auberges de jeunesse) ou soit des indépendants. Nous avons adoré cette formule : on a une chambre à soi (nous avons évité les dortoirs) , on partage les sanitaires et la cuisine. Les cuisines des Backpackers disposent de tout l’équipement nécessaire avec réfrigérateur (à partager) et de tables où s’installer pour prendre son repas. Pouvoir faire soi-même la cuisine permet de réduire les coûts. Il y a aussi en général un salon permettant de se détendre. Ce sont également des lieux d’échange ou de rencontre et ouverts à tous types de voyageurs. Il n’y a pas que des jeunes dans les backbackers car c’est une formule très bien développée en Australie.

Nous avons donc dormi la plupart du temps en backpackers, exceptionnellement en B&B (bed and breakfirst), en caravane, en mobile-home ou en motel, histoire d’introduire un peu de nouveauté dans le voyage. A chaque fois, nous cherchions un toit une fois arrivés sur place car il était difficile de prévoir avec certitude où on se trouverait le lendemain soir. Pour notre séjour à Sydney, nous avions quand même réservé une chambre dans une auberge quelques jours à l’avance pour ne pas avoir de surprise.

Pour la semaine passée dans le centre rouge, le camping-car nous a servi tant pour le transport que pour l’hébergement.



Les étapes / transport

C’est ainsi que j’ai planifié 5 étapes pour 5 semaines de temps, avec une « logique » personnelle : commencer tranquillement pour se remettre de la fatigue du voyage et être en mesure de prendre la route (je n’ai pas conduit depuis 4 ans et en plus on roule à gauche en Australie), progresser dans la découverte des paysages en réservant le plus extraordinaire ou le plus inhabituel pour la fin, terminer le voyage par une grande ville (Sydney de préférence)…

Nous sommes donc arrivés sur la côte ouest (Perth) et sommes repartis de la côte est (Sydney).


Première étape
le sud-ouest

Les Pinnacles

J’ai bien conscience que peu de personne visitent l’ouest surtout en le combinant avec d’autres régions, mais je tenais à découvrir cette région avec ses côtes magnifiques et variées et où subsistent des forêts primaires de karris. Je voulais absolument voir les Pinnacles.

Le lendemain de notre arrivée à Perth, nous avons loué une voiture, dans la ville, avec facilité (grâce aux conseils du réceptionniste de l’hôtel). Le tarif était très intéressant (pratiquement la moitié de moins que si nous avions réservé depuis la France). Il semble que les prix soient très variables d’un état à l’autre…

Par rapport à mes projets initiaux, j’ai dû éliminer certaines visites. Il faut dire que j’avais été un peu « ambitieuse » dans le planning (il y a tant à voir dans le sud-ouest !). En particulier, je n’avais pas tenu compte que le soleil se couche à 17h30 au mois d’août (c’est l’hiver) et que par conséquent les visites s’arrêtent à ce moment là. Une heure plus tard, il fait vraiment nuit. D’autre part, nous nous sommes souvent arrêtés dans des endroits simplement parce que le paysage nous plaisait. Nous avons aussi bien profité de nos escales, en prenant notre temps.
En tout, nous sommes restés 10 jours dans le sud-ouest, et avons roulé environ 2500 km.
Si j'avais l'occasion de retourner en Australie, c'est dans cet état que je retournerai.

Deuxième étape
Kangaroo Island

Jeune phoque

Pour rester dans un climat semblable à l’étape précédente, Kangaroo Island nous permettrait de voir énormément d’animaux (au cas où nous n’aurions pas été comblés dans l’étape précédente), en particulier des phoques. Les paysages y sont également très beaux.

La location de voiture a été un peu plus difficile à l’aéroport d’Adélaïde car les tarifs nous paraissaient très élevés par rapport à l’Etat précédent. En plus, toutes les compagnies n’assurent pas leur voiture sur l’île de Kangaroo. Finalement, le prix était semblable à celui que nous aurions eu en réservant depuis la France (une trentaine d’Euros). Peut-être aurait-il fallu aller en ville ?

Le passage en ferry coûte également très cher : il faut payer pour la voiture et pour les passagers. Devant notre réaction face au prix, on a essayé de nous dissuader en nous indiquant où nous pouvions voir des kangourous ailleurs que sur l’île. Mais notre motivation pour aller su l’île n’était pas de voir des kangourous (nous avions déjà notre « dose » grâce à l’étape précédente). Nous y sommes donc allés comme prévu.

Sur les 6 jours passés à Kangaroo Island ou à Adélaïde , nous n’avons roulé que 650 km environ. Là encore, j’aurais aimé avoir plus de temps pour visiter plus de choses, mais ce qui est sûr c’est que nous en avons bien profité, et à notre rythme. Tout le long du voyage, que ce soit cette étape ou les autres, nous avons également bien dormi. Cela nous a bien reposés malgré le nombre de visites.


Troisième étape
le centre rouge

Uluru (Ayers Rock)

Après deux étapes dans un climat « tempéré », il serait temps de découvrir un climat tout à fait différent et surtout l’emblème de l’Australie : le centre rouge avec son monolithe.

J’avais réservé à l’avance un camping-car pour toute la durée de notre séjour dans le centre rouge. Nous avons passé plus d’une heure à le réceptionner (lecture détaillée du contrat obligatoire, et démonstration de l’équipement).

Le camping-car était très bien équipé et ce fut une excellente expérience pour nous trois (seuls les duvets étaient un peu justes la nuit car le thermomètre avoisinait le zéro degré et le chauffage nous dérangeait). Nous avons toujours fait étape dans des terrains de camping car c’était quand même plus confortable d’utiliser les sanitaires d’un terrain de camping. Nous sommes restés une semaine dans le centre rouge et avons roulé à peu près 1400 km. Notre camping-car

Quatrième étape
la barrière de corail

Foret humide

Pour la quatrième étape, quitte à aller voir la magnifique barrière de corail, autant coupler le déplacement avec un type de végétation différent : la forêt tropicale humide. C’est ainsi que nous avons fait escale à Cairns. Je n’avais rien planifié de précis, de manière à laisser place à un peu d’improvisation.

Je n’avais pas prévu de louer un véhicule, mais en découvrant l’étendue de la ville, il m’est venu l’idée de louer des vélos. Cela nous a permis de nous déplacer avec liberté, de nous arrêter quand bon nous semblait sans problème de stationnement et de bien profiter du climat. Cela avait vraiment le goût des vacances !

Nous avons trouvé un hébergement depuis l’aéroport grâce à un stand en libre service prévu à cet effet (et on vient nous « cueillir » à l’aéroport). Mais nous n’avons pas pu y effectuer la totalité de notre séjour (5 nuits) à cause de problème de disponibilité. L’endroit est très touristique.

De toutes les étapes, c'est celle que Gwaldys a préférée et elle y retournerait bien volontier !

A vélo

Cinquième étape
Sydney

Opéra de Sydney

Tout comme le centre rouge, Sydney nous paraissait une étape incontournable. J'avais pris connaissance des différents sites à visiter dans la ville même ou aux alentours mais n'avais pas préparé de planning précis. Nous avons préféré naviguer dans la ville comme bon nous semblait, sans faire du "tourisme". Nous avons donc beaucoup flané et fait du "shopping". Nous avons emprunté les transports en commun : bus, ferry et trains. Il n'est pas très facile de connaître les tarifs des différentes formules (les prix ne sont pas affichés et on ne comprend pas tout ce qu'on nous dit). Pour les transports en bus, nous avons finalement opté pour des tickets valables pour 10 "zones".
Depuis Cairns, nous avions réservé une chambre pour la semaine dans une auberge de jeunesse qui venait d'ouvrir dans d'anciens locaux de la gare rénovés. Tout y était neuf et propre, ce fut très agréable.
Personnellement, c'est l'étape que j'ai la moins appréciée car elle fut comme une rupture par rapport aux quatre semaines formidables passées dans la nature, et peut-être aussi parce qu'elle annonçait le retour à la vie parisienne...

Equipement photographique



Un fidèle Nikon FE (argentique) nous accompagne depuis le début de nos voyages (1981). C’est impossible de partir sans lui. Il a subi quelques récentes réparations mais il tient le coup ! Il est équipé en standard d’un 50 mm (f : 1,4). Pour ce voyage, les optiques supplémentaires ont été emportées : 28 mm (f : 2,8 peu servi), 55 mm (f : 2,8 idéal pour les gros plans) et un 200 mm (f : 4 bien pratique pour photographier les animaux), plus un doubleur de focale (x2). Avec ce dernier, la mise au point est un peu moins aisée. Il aurait fallu un pied mais il faut faire des choix dans l’équipement. C’est l’appareil à usage quasi exclusif de Chantal.

Un Nikon 5700, appareil numérique, a complété l’équipement de Chantal mais Cyprien a également réalisé de nombreuses photos avec. J’ai du mal à me « convertir » au numérique. Je n’éprouve pas du tout le même plaisir à la prise de vue et très souvent, je prenais d’abord une photo avec le numérique (il a un zoom x8 et c’est très pratique), mais déçue du rendu, je doublais la photo en argentique. Ce modèle d’appareil est trop lent, tant à l’allumage qu’au laps de temps entre deux prises. Ce n’est pas l’idéal pour photographier les animaux sauvages (ils ne posent pas). Bref, il ne me satisfait pas complètement.
Je n’ai pas encore fait le choix entre la photo argentique et la photo numérique. Mais je dois reconnaître que le numérique est bien agréable en cours de voyage pour regarder les photos déjà prises. C’est également bien plus pratique à exploiter pour mettre sur le web. Cela explique que pratiquement les deux tiers des photos de ce site sont des photos numériques issues du Nikon 5700 (alors que notre album photo n’en a que très peu).

Cyprien, lui, est équipé d’un Nikon F3 (argentique), avec un 35 mm (f : 1,4), plus les optiques déjà décrites. Avec cet appareil, Cyprien a photographié l’Australie en noir et blanc. C’est pourquoi vous pouvez voir quelques photos noir et blanc sur le site.

Le deuxième boîtier de Cyprien est un Hasselblad Xpan (argentique) équipé d'un 90 mm (f : 4) qui permet de prendre des photos panoramiques de très bonne qualité. Une galerie de ses photos panoramiques est en projet.

Pour ce voyage, juste avant le départ, Gwladys a reçu un caméscope : un Panasonic MX500 . Elle a donc pu, elle aussi, enregistrer notre voyage à sa façon. En visualisant ses films, c’est très tentant de capturer de nouvelles images. Bien que leur qualité soit moins bonne, quelques images capturées ont été ajoutées aux photos. Le gros avantage de ses films est de restituer les sons et en particulier les chants d’oiseau qui m’ont tant séduite.


Le même endroit photographié par :

Hasselblad Xpan (Cyprien)

Au final, réuni sur ce site, vous avez le regard complémentaire de trois personnes.

Les différences de couleurs et de ton d’une image à l’autre s’expliquent par la différence de matériel.

J’ai essayé de minimiser le nombre de photos tout en montrant le maximum de choses.

Je vous souhaite une bonne visite de notre site Photo d'Oz.

 


Nikon 5700 (Chantal)

Panasonic MX500 (Gwladys)


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Site réalisé par Chantal

Photos de Chantal, Cyprien et Gwladys.

Date de mise à jour : 7 février 2004  Retour  Accueil